Gravure de l’église en 1726

Le texte évoque une Messe solennelle sous l’invocation du Saint Charles Borrommée saint patron de l’empereur Charles VI d’Autriche dont la sœur Marie-Elisabeth était gouvernante des Pays-Bas.

C’est la « Société de Saint-Vincent de Paul » qui lança, à partir du Sablon, L’œuvre des chaises. Comme au xixe  siècle, on installa progressivement des chaises dans les églises qui, jusque-là, étaient meublées de bancs ou souvent vides. Elles étaient même parfois utilisées pour des jeux de boule en dehors des liturgies ! Comme il fallait payer les chaises deux centimes, cela posait problème pour les pauvres. Afin d’éviter qu’ils abandonnent leur pratique dominicale, la Société de Saint-Vincent de Paul au Sablon, sous la présidence d’honneur de la duchesse d’Arenberg, eut l’idée de mettre en vente des cartes de quarante-huit bons chacune, que les nantis achetaient et distribuaient gracieusement aux pauvres.

Les statistiques de 1881 en dénombrent 7 526 pour Notre-Dame au Sablon, 2 380 pour l’église de la Chapelle et 720 pour la cathédrale Sainte-Gudule.  La paroisse au Sablon était déjà populaire à l’époque.

Il était encore courant à la fin du 20e siècle de faire une deuxième collecte pour les chaises dans les églises.

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